LA FORMATION AGROPASTORALE AU CAMEROUN

LA FORMATION AGROPASTORALE AU CAMEROUN

Le métier d'Exploitant Agricole (EA)

« Un métier au service de l’agriculture de seconde génération »

 

 

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Compétences et objectifs

L’exploitant agropastoral, un professionnel qui opère la mutation d’une agriculture de subsistance vers une agriculture portée vers le marché, créatrice de richesse et d’emploi, à haute valeur économique, sociale et respectueuse des exigences environnementales. Il combine au mieux les facteurs de production et lorsqu’on y associe son aisance dans l’analyse de son système de production, celui-ci présente des compétences en :

 

Productions animales

-       Alimentation des animaux ;

-       Maintien de la santé animale ;

-       Conduite et suivi de la reproduction ;

-       Pisciculture.

Productions végétales

-       Protection des cultures ;

-       Nutrition des plantes ;

-       Multiplication des plantes : semence biologique, greffage, marcottage, bouturage, etc.

 

Transformations

-       Prise en compte de la qualité dans la transformation ;

-       Respect des normes dans la transformation.

 

Commercialisation

-       Identification des débouchés ;

-       Préparation des produits ;

-       Transport et livraison des produits.

 

Gestion des ressources naturelles

-       Optimisation du potentiel naturel ;

-       Protection et amélioration de l’environnement ;

 

Gestion de l’exploitation

-       Analyse de l’environnement de l’exploitation.

-       Définition des objectifs de production ;

-       Prise de décisions opérationnelles et tactiques ;

-       Développement des partenariats ;

-       Gestion comptable et financière.

 

Formation

Durée : O2 ans.

Cible : jeunes en situation post primaire, adultes projetant une installation en agriculture/élevage.

Admission : test écrit suivi d’un entretien avec un jury

Pré requis : CEP ou FSLC

Modalité : formation par alternance sur trois pôles : au centre de formation, chez le référent professionnel et en famille.

 

NB : Chaque apprenant, au cours de la formation, est accompagné à l’élaboration de son projet d’installation/insertion.

 

Débouchés

L’exploitant agropastoral crée son emploi et peut offrir des opportunités de travail à d’autres jeunes. Il exerce son activité en milieu rural ou périurbain. Il est propriétaire de son exploitation dont il assure la pleine responsabilité des résultats et de l’atteinte des objectifs techniques, économiques et financiers.

 

Perspectives

La capacité d’observation, d’analyse, de prise de décision acquise au cours de sa formation devra permettre à l’EA de demain d’être apte à exercer son métier tout en s’attachant à garantir :

-       La production des semences en qualité et en quantité pour couvrir les besoins ;

-       La protection sanitaire des productions animales et végétales ;

-       La transformation des produits dans les normes et réglementations en vigueur, qu’exigent le marché et le métier ;

-       La gestion durable et rationnelle des ressources naturelles ;

-       Le développement et l’économie des énergies renouvelables ;

-       L’utilisation des TIC dans la gestion de son exploitation

 

Une étude est en cours en vue d’établir des passerelles permettant à l’EA d’évoluer dans sa qualification professionnelle.

 

                           Pour en savoir plus, cliquer sur Exploitant Agricole

 


12/05/2016
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Culture du piment au Cameoun

 

 

 

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Les pratiques culturales du piment

1. Choix du site

  • Milieu peu ombragé.
  • Sol peu léger, bien drainé et riche en matière organique.
  • pH compris entre 6 et 7.

2. Choix des variétés

  • Il existe des variétés locales intéres-santes (piment jaune ou rouge).
  • Choisir les variétés rustiques.
  • Tenir compte des variétés sollicitées sur le marché.
  • Prélever la semence sur les plants sains.
  • Eviter de mélanger les variétés dans un champ semencier.

3. Choix de l’époque de semis

  • Semis possible toute l’année.
  • Choisir l’époque de semis en fonction des possibilités d’irrigation et de l’époque de pullulation des pestes.

4. Préparation du sol

Défrichage – andainage – brûlis – dessouchage – piquetage – confection des poquets fumage.

5. Préparation et semis en pépinière

  • Fumure organique : 3 à 4 Kg par m2,
  • Fumure minérale : 50 g d’engrais N P K 20 – 10 – 10 par m2,
  • Quantité de semences : 300 graines par m2 (300 g de semences/ha),
  • Faire le test de germination avant le semis si le taux est > ou = 75 %, décider de semer,
  • Traiter les semences (cf. programme de prophylaxie),
  • Laisser tomber une graine par centimètre,
  • Semis moyennement profond (1 cm),
  • Pépinière sous ombrage,
  • Entretenir la pépinière : arrosages journaliers en tenant compte du niveau d’humidité du sol ; à la levée éclaircir et laisser 5 X 5 cm si le semis est dense ; réduire l’ombrage à 50 % peu avant le repiquage pour durcir les plants ; traiter en deux passages par mois au fongicide + insecticide en alternant fongicide systémique et fongicide de contact ; désherber à la demande.

6. Repiquage
Il se fait quand les plants sont âgés de 45-50 jours, et ont 4 à 6 feuilles et environ 10 à 15 cm de hauteur. Respecter les espacements de 70 à 80 cm entre les rang et 50 à 60 cm sur le rang.

7. Cycle

  • Durée en pépinière : 50 à 60 jours.
  • Repiquage – début récolte : 60 jours.
  • Récolte : 90 à 120 jours.
  • Durée d’occupation du sol : 5 à 6 mois.

8. Fertilisation

  • Fumure de fond : fumure organique : 250 g de matière organique par poquet. Soit 1,5 à 2 kg de matière organique par m2 ; Fumure minérale : 50 g de NPK 12-14-19 par poquet.
  • Fumure complémentaire : 1 mois après le repiquage : 25 à 50 g de NPK 12 - 14 – 19 par plant ; 60 cc de Fertigofol par 15 litre d’eau 4 fois pendant le cycle espacée de 10 jours.

9. Arrosage
Ils sont journaliers et de préférence à la raie. Le sol doit resté humide pendant tout le cycle (éviter les excès et les manques d’eau car ils provoquent les chutes des fruits).
Arroser ou drainer régulièrement à la demande.

10. Prophylaxie
S’informer auprès des services techniques pour ce qui est des mesures de protection phytosanitaire et de prophylaxie et les mettre en pratique selon les conseils reçus.

11. Récolte

  • Elle se fait de façon échelonnée sur des fruits mûrs quand il s’agit du piment et sur fruits verts foncés lorsque c’est du poivron.
  • Le retard de récolte peu entraîner l’apparition de l’antrachnose.
  • Les rendements en milieu paysan tournent autour de 1000 à 1500 Kg/ha.

12. Conservation

  • Par séchage au soleil pour le piment oiseau (petit piment).
  • Par ébouillantage et séchage pour les gros fruits.

13. Précautions

  • Ne pas repiquer à racines nues en cas de fumure minérale dans les poquets.
  • Ne faire de préférence que des achats groupés de pesticides.
  • Acheter des pesticides et autant que faire ce peut uniquement auprès des seuls importateurs qui offrent encore des garanties de professionnalisme.

                              

                                                                 Culture du piment

 

 

 

 


11/05/2016
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Cultures marraichères

 

    

Le gombo

 

 Le gombo, un légume riche et économique.

 

 

La culture du gombo

 

 Le gombo est une plante qui résiste à la chaleur. Il  aime la pleine lumière et le soleil. Il se développe bien dans les sols profonds, bien drainés et riches en matières organiques. Le gombo a un système racinaire pivotant. Un bon arrosage permet d’avoir de bons rendements.
 La production du gombo ne nécessite pas la mise en place d’une pépinière. Il peut être récolté 2 mois après le semis pour les variétés précoces, et 5 à 6 mois après pour les variétés tardives. Les variétés précoces sont donc indiquées si on veut aborder le marché dans le premier trimestre 2013. Le gombo est adapté aux conditions tropicales. Il peut pousser partout au Cameroun.
La préparation du terrain se fait 2 à 3 semaines avant le semis. Réaliser le semis à plat ou sur billons.
- A plat : faire un labour profond (20 à 30 cm de profondeur), pulvériser et ameublir.
- Sur billons : faire un labour profond, émietter les grosses mottes de terre puis réaliser des billons d’une hauteur de 30 cm, de 1 m de large et 10 m de long au maximum avec une daba ou une billonneuse tirée par un tracteur.

Dispositif, densité et semis


Prévoir 7 à 10 kg de semences de gombo pour couvrir 1 hectare. Semer directement en lignes distantes de 1 mètre, à raison de 50 cm entre les poquets. Semer 3 graines par poquet.
La levée a lieu 7 à 10 jours après le semis. Après la levée, procéder à un démariage à un plant par poquet (le plus robuste), ce qui donne une densité de 20 000 pieds par hectare.
Pour accélérer la germination, on peut tremper les graines dans de l’eau pendant 24 heures.
L’entretien de la culture se résume à quelques opérations:


- L’irrigation : Pour la culture du gombo en saison sèche, l’arrosage est obligatoire : apporter 2 arrosoirs (soit 20 litres) d’eau par mètre carré tous les 2 jours.


- Désherbage : pratiquer un sarclage régulier, surtout en début de culture, pour maintenir la parcelle propre. Préférer le désherbage manuel après la levée.
Dès le semis du gombo, un herbicide total peut être utilisé pour réduire la pression des mauvaises herbes : appliquer du glyphosate, par exemple, Roundup 360 à raison de 1,5 l/ha.


- Fertilisation : apporter avant le semis, en fumure de fond, 250 kg/ha d’engrais minéral (NPK10 18-18). A défaut, incorporer, par bêchage, de la fumure organique, à raison de 10 à 15 tonnes par hectare.
30 jours après le semis (pour les gombos de cycle court) ou 60 jours après le semis (pour ceux de cycle long), apporter, par sarclo-binage, 200 à 250kg/ha d’urée. 

 

Pour plus d'informations, cliquer sur Agriculture: la culture du gombo

 

 

 

 

 

 

                              Informations complémentaires (...)


10/05/2016
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Élevage des porcs

Elevage des porcs au Cameroun

 

 


Le porc vulgairement appelé cochon est l'animal le plus utilisé dans les mariages traditionnels au Cameroun. Pour avoir des informations sur l'élevage de porcs et la transformation de sa viande. (...)

 

Cliquer sur : Le Porc ou regarder : Témoignage élevage de porcs : Cameroun

 

                                                                              

                                    Lire fiches techniques sur élevage...

 

 

 


10/05/2016
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Où se faire former?

 

Déjà 101 structures de formation disponibles pour la jeunesse camerounaise des dix (10) régions!!!

 

     

 

   75 Centres

 

 

     

 

                  26 Ecoles

 

 

 

 

 

 

 

 


07/05/2016
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